La France dans la Guerre ( 1939-1944)
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LA FRANCE DANS LA GUERRE (1939-1944)
En Europe, les crises s’enchaînent et continuent à bouleverser les sociétés et les gouvernements. La France ne réchappe pas à ces crises, et suite à sa défaite en 1940, elle connaît de profondes mutations qui ne vont pas faire l’unanimité.
Comment les Français réagissent-ils face à la défaite et à l’Occupation ?
1- Vichy : un régime antirépublicain et collaborateur
1.1 Le Régime de Vichy, négation de la République
En juin 1940, la France est rapidement vaincue par l’Allemagne. Le maréchal Pétain est appelé au pouvoir ; il signe l’armistice le 22 juin.
Occupée au Nord, amputée de l’Alsace-Moselle, la France est dirigée depuis la zone dite « libre » par le gouvernement Pétain installé à Vichy.
Le 10 juillet, le Parlement vote les pleins pouvoirs à Pétain. C’est la fin de la IIIe République et la naissance d’un nouveau régime :
« l’Etat français ». Pétain prend la tête d’une dictature. Sa personne est célébrée par la propagande qui met aussi en avant une idéologie officielle,
la « Révolution nationale » résumée par la devise « Travail, Famille, Patrie ».
Les libertés sont limitées, les partis et syndicats sont interdits, les médias censurés. Le régime de Vichy est antisémite. En octobre 1940, le statut des Juifs organise leur exclusion de la société française.
1.2 Une soumission à l’Allemagne nazie
Pétain choisit la collaboration policière, militaire et économique avec l’Allemagne. La police de Vichy rafle les Juifs dès 1941. Le Service du travail obligatoire ( STO) est mis en place en 1943.
Vichy met ainsi la France au service des nazis et devient le complice du génocide des Juifs.
2- Les combats de la Résistance
2.1 Les résistances intérieures
La Résistance est d’abord le fait d’individus très différents qui tous refusent la soumission à l’Allemagne. Peu nombreux et isolés, ces premiers résistants sont rapidement emprisonnés, déportés ou exécutés. Ceux qui en réchappent entrent dans la clandestinité.
Progressivement, des groupes se structurent dans la clandestinité, comme Combat ou Libération Sud. Leurs actions sont diverses : tracts, sabotages, attentats contre l’occupant, aide des évadés, création de journaux clandestins...
A partir de 1943, les effectifs augmentent avec l’arrivée de jeunes qui veulent échapper au STO.
2.2 Les combats politiques de la France libre
Dans son appel du 18 juin 1940 prononcé à Londres, de Gaule appelle à la poursuite des combats. Pour lui, la défaite n’est pas définitive car la guerre est mondiale. Il est reconnu comme chef de la France libre par les Britanniques.
Les espions du général de Gaulle ici
Il met alors sur pied une armée de quelques milliers d’hommes, les Forces françaises libres ( FFL). Il peut s’appuyer sur le ralliement d’une partie de l’Empire colonial français. Les FFL sont majoritairement composées de soldats coloniaux ou étrangers. Elles participent à des opérations en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et montrent ainsi qu’il existe bien une France combattante dans la guerre mondiale.
2.3 L’unification des résistances autour du Général de Gaulle
De Gaulle charge Jean Moulin d’unifier les mouvements de résistance. Il crée en 1943 le Conseil national de la Résistance ( CNR) afin de préparer la libération du pays et la refondation de la République.
De Gaulle devient le chef du Gouvernement provisoire de la République française en juin 1944.
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